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Les bois de Bratte, haut lieu de la Résistance

Totem n°6

Le 26 février 1944 : l'arrestation de Balière

Le 26 février 1944, une troupe de soldats allemands provenant de la Feldgendarmerie de Roanne débarquèrent à Balière et encerclèrent une ferme occupée par M. et Mme Tosini en contre-bas de la ferme BESSON (fromage de Noailly). Dans le même temps les Allemands rassemblèrent les passants et voisins contre un mur le long de l’actuelle route départementale 27.

 

Dans le camion Allemand, une femme pleurait, il s’agissait d’une fille du pays arrêtée à Renaison : France Chauffaille, bientôt rejointe par d’autres camarades dont Jeanne et Henri Tosini… Après le pillage et l’incendie de la ferme par les Allemands, nos trois résistants furent emprisonnés puis déportés pendant de longs mois : Mmes Tosini et Chauffaille furent conduites au camp de Ravensbruck tandis que M. Tosini fut détenu à Mauthausen.

 

Après avoir frôlé la mort à plusieurs reprises et avoir subi de nombreuses maltraitances, ils eurent la chance de revenir mais avec de lourdes séquelles physiques et psychologiques

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Lors de la seconde guerre mondiale, que ce soit par conviction politique, par patriotisme, par goût de l’aventure ou encore par amour, des hommes et des femmes se sont lancés dans une lutte contre l’occupant allemand et vécurent l’horreur des camps de concentration, qualifiés de terroristes pour avoir commis le crime de se battre pour notre liberté.

 

A la frontière des communes de Noailly, Mably et Briennon, les Bois de Bratte ont servi de refuge à de nombreux résistants leur permettant de récupérer armes et denrées alimentaires issues de parachutages et d’un réseau bien constitué.

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Le jour où un bombardier s'écrasa
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En cette nuit de mai 1944, le Liberator sur lequel était embarqué un équipage américain avait pour objectif de ravitailler un maquis entre Ambérieu-en-Dombes et Villars-les-Dombes en armes et matériels pour renforcer la résistance intérieure.

Aux alentours de 1h30, l’appareil reçoit une volée d’obus de flak légère provenant d’une batterie allemande installée sur des wagons parqués en gare de Gilly-sur-Loire. Le quadrimoteur, que le navigateur, par la faute du vent, a laissé dériver loin de son itinéraire prédéfini, est gravement endommagé.

Les commandes de dérive ne répondent plus. L’interphone et les systèmes électriques sont hors service. Des flammes commencent à dévorer les ailes et la queue. Les huit hommes de l’équipage sautent en parachute entre Chenay-le-Châtel (71) et Mably. À 1h41, le Liberator B-24 s’écrase dans le bois de Brate entre Noailly et Mably. L’équipage est sauf !

Noailly

Histoire et Patrimoine

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