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Le prieuré disparu de Noailly

Totem n°1

Le saviez-vous ?

Un canal de défense entourait le prieuré.

La dernière partie de ce canal se situait au niveau du portail d’entrée du parc, rue de la mairie à laquelle il donnait un aspect bucolique. Il a été comblé dans les années 1950 après avoir été d’une grande utilité à la population pour leur protection lors des invasions ennemies avant de servir à l’abreuvage des animaux ou encore lors des incendies…

Pendant près de deux siècles, se sont succédés sur le siège abbatial de Savigny et au prieuré de Noailly des fils de la famille d’Albon. En effet, du XVème au XVIIème siècle, la transmission du titre d’abbé se fait d’oncle à neveu sans interruption. Cette famille semble avoir laissé ses armoiries à Noailly (voir pierre armoriée au-dessus de l’entrée de la salle municipale). Les abbés étaient élus par les moines de l’abbaye et recevaient ensuite la bénédiction, toute symbolique, de l’archevêque de Lyon. L’abbé possédait une autorité patriarcale absolue sur la communauté mais restait lui-même soumis à la règle, et devait consulter les autres membres de la communauté sur les questions importantes.

La Famille d'albon

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La Famille De Noailly

Au temps de Charlemagne (IXème siècle), alors que la forêt s’étendait de la Loire aux Monts de la Madeleine, Noailly ou “Noaliaco” n’était qu’un fief appartenant à une famille gallo-romaine très ancienne dont l’origine se perd dans la nuit des temps.

 

C’est dans ce parc arboré, au sommet d’un monticule, que leur importante villa gallo-romaine et leur chapelle de modeste apparence émergeaient avec à leurs pieds la rivière Teyssonne et un très beau panorama. En 959, cette villa, berceau du bourg actuel, fut donnée par dame Emmène de Noailly aux moines bénédictins de Savigny (69) : un prieuré s’installa progressivement et le village se développa.

 

Bien qu’il fût l’une des plus anciennes implantations monastiques en Brionnais, ce prieuré ne joua qu’un rôle très effacé dans la région, très vite dépassé en puissance par l’Abbaye Cistercienne de La Bénisson-Dieu

​Ayant été pillé à plusieurs reprises au cours de la guerre de Cent ans et des guerres de Religion, le prieuré de Noailly était en ruines à la Révolution française. En 1983, ce dernier et son parc furent acquis par la municipalité. Très vite les bâtiments furent démolis et en 1986, une Maison du Temps Libre (salle municipale) fut construite en conservant quelques vestiges.

Le parc du prieuré possède des arbres remarquables avec deux ifs tricentenaires à l’arrière de l’actuelle salle municipale où se trouvent également l’ancienne cave du prieuré et un puits duquel partirait un passage secret selon les légendes…

Noailly

Histoire et Patrimoine

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